Que s'est-il passé en France en 2019 ?
Le marchĂ© immobilier de lâancien dopĂ© par lâinvestissement locatif : plus dâ1 transaction sur 4 rĂ©alisĂ©e Ă titre de placement.Â
EN FRANCE :
Le prix moyen au mÂČ sâĂ©tablit dĂ©sormais Ă Â 3639 ⏠pour les appartements (+3,1%) et 2106 âŹÂ pour les maisons (+1%).
Un appartement se vend en moyenne 207 744 ⏠en 2019 (+1,5% par rapport Ă 2018), une maison 234 593 ⏠(+2,2%). Que ce soit pour les maisons ou les appartements, il sâagit en 2019 de montants records.
Comme lâan passĂ©, ce sont les tranches dâĂąge les plus jeunes qui sont les plus actives sur le marchĂ© et leur part parmi les acquĂ©reurs progresse : les moins de 40 ans sont dĂ©sormais Ă lâinitiative de 48,4% des transactions.
Il faut reconnaĂźtre que les conditions sont particuliĂšrement favorables Ă lâacquisition : jamais les taux de crĂ©dit nâont Ă©tĂ© aussi bas et les durĂ©es dâemprunt consenties aussi longues (21 ans en moyenne). La part de lâemprunt consacrĂ©e Ă lâachat a encore progressé de +2,1% pour reprĂ©senter 80,1% du montant global dâacquisition. Tout est rĂ©uni pour rendre possible lâachat immobilier.
Cet achat est destinĂ© pour 65,2% Ă lâacquisition de la rĂ©sidence principale, quand la part des transactions consacrĂ©es Ă la rĂ©sidence secondaire recule encore de â4,7% pour reprĂ©senter 6,1% des achats.
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A PARIS :
Le prix au mÂČ parisien a ainsi plus que doublĂ© en 15 ans (4865 ⏠le mÂČ en 2005âŠ#nostalgie). Le montant moyen dâune transaction sâenvole pour atteindre 487 749 ⏠en moyenne. Câest 250 000 ⏠plus cher quâil y a 15 ans⊠alors mĂȘme que les surfaces nâont que peu Ă©voluĂ©, les Parisiens sont contraints de renoncer Ă quelques mÂČ dâespace pour pouvoir acheter.
Dans ce contexte dâenvolĂ©e des prix, les volumes de ventes, qui avaient lĂ©gĂšrement reculĂ© en 2018, baissent de â7,5% en 2019. Ce sont trĂšs majoritairement les cadres supĂ©rieurs (47,9%) et les cadres moyens (37,2%) qui sont Ă la manoeuvre, les employĂ©s/ouvriers sont Ă lâorigine de 4,9% seulement des achats dans la Capitale (quand leur part Ă©tait de 12,2% il y a 10 ans).
Pour rĂ©aliser leur projet, les Parisiens rallongent leur durĂ©e dâemprunt (21,2 ans : un record). Les moins de 30 ans voient leur part progresser de +13,8% parmi les acquĂ©reurs. La proportion des 40/50 ans augmente de maniĂšre comparable (+12,3%), cette tranche dâĂąge Ă©tant sans doute Ă lâorigine de la montĂ©e fulgurante des investissements locatifs.
Ceuxâci reprĂ©sentent dĂ©sormais 31% des transactions parisiennes, un niveau inĂ©dit.
En 2 ans Ă peine, la part des acquisitions destinĂ©es Ă lâinvestissement locatif a progressé de +45% dans la Capitale. Les rĂ©sidences secondaires ne reprĂ©sentent, elles, que 4,7% des achats immobiliers et les rĂ©sidences principales 56,7%.
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EN ILE-DE-FRANCE :
Le prix moyen au mÂČ dâune maison progresse de +1,5% pour atteindre 3059 ⏠; celui dâun appartement monte de +8,6% Ă©tablissant un nouveau record Ă 4033 ⏠le mÂČ en moyenne.
Les trois dĂ©partements franciliens limitrophes de Paris se dĂ©marquent par la poussĂ©e des prix quâils enregistrent : +10,3% pour les maisons et +9,4% pour les appartements dans les HautsâdeâSeine, +9,8% pour les appartements dans le ValâdeâMarne et +9,2% pour les appartements dans la SeineâSaintâDenis.
A lâĂ©chelle de la rĂ©gion, la hausse des prix nâa pas dâincidence sur le dynamisme du marchĂ© des appartements (le nombre de transactions progresse de +4,1%). En revanche, celui des maisons recule (â3,7%). Cette prĂ©dominance des ventes dâappartements tient aux investissements locatifs (+69% en 2 ans !) qui se portent essentiellement sur les petites surfaces en collectif.
Quel que soit le type de biens, les montants moyens dâacquisition en IleâdeâFrance enregistrent des niveaux records : 340 989 ⏠pour une maison, 233 853 ⏠pour un appartement.
DĂ©sormais, ce ne sont plus les employĂ©s/ouvriers les plus nombreux Ă acquĂ©rir en banlieue parisienne mais les cadres qui, plutĂŽt quâacheter dans la Capitale, font un choix de vie privilĂ©giant le confort et lâespace (et vert si possible !).
Fait notable : sur 15 ans, les dĂ©partements de la premiĂšre couronne ont montĂ© bien plus vite que ceux situĂ©s dans la seconde : +54,4% pour les HautsâdeâSeine, +41,9% pour le ValâdeâMarne, +37,4% pour la SeineâSaintâDenis quand le ValâdâOise a progressĂ© de +14,6%, la SeineâetâMarne de +14%, les Yvelines de +12,9% et lâEssonne de +7,9%. A titre de comparaison, sur la mĂȘme pĂ©riode Paris a vu son prix moyen au mÂČ augmenter de 107% (!!).
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DANS LES REGIONS :
Selon les territoires, les progressions sont particuliĂšrement marquĂ©es : +7,4% sur le marchĂ© des appartements dans les HautsâdeâFrance, +5,9% tant sur les maisons que sur les appartements dans les PaysâdeâlaâLoire.
Seuls la BourgogneâFrancheâComtĂ© (â3,5% pour les maisons) et Le CentreâValâdeâLoire dans une moindre mesure (â0,6% pour les maisons) connaissent une diminution de leurs prix moyens au mÂČ.
Dans lâensemble, les rĂ©gions françaises voient toutes leur nombre de transactions progresser, Ă lâexception de la Normandie.
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* Les données sont indiquées selon l'ensemble des transactions du Réseau CENTURY 21 enregistrées au niveau national entre le 1er janvier 2019 et le 20 décembre 2019.